Le test de Huhner (deuxième partie)

Publié le 10 Mars 2014

RDV a été pris pour 10 heures après le rapport.

10h à rester allongée les jambes fermement vissées l’une à l’autre. Et pas le droit de se laver. Non, c’est la culotte humide et les poils légèrement nauséabonds qu’il faut se pointer devant le technicien de laboratoire.

Quiconque aura eu envie de faire caca juste avant une séance d’épilation du maillot comprendra le souci.

Je ravale ma fierté en me disant que le pauvre gars a dû en voir d’autres, et je m’installe délicatement sur la confortable chaise longue.

Cette chaise longue où on doit se tenir avec les fesses dans le vide et les pieds dans des engins de torture métalliques. Tout en faisant comme si on trouvait ça tout à fait normal d’avoir la tête d’un inconnu à cet endroit. « Lalalalili… sinon, vous faites quoi ce we ? Du jardinage, peut-être ? Fufufu»

Malaise.

Je me réconforte en repensant à la description d’une fille sur un autre blog, la laborantine ayant récupéré les fluides non pas avec un coton-tige ou une curette, mais bien avec une sorte d’aspirateur à mucosité. Un côté dans le minou de la patiente, l’autre dans la bouche de la technicienne, comme certains mouche bébé... En fait, j’ai de la chance.

Et toute cette joyeuseté pour m’entendre dire que ma glaire est loin d’être optimale et que l’examen est raté ! Ben oui, le test d’ovulation s’est légèrement trompé. J’ovule pas du tout.

Quant aux warriors de monsieur, ils sont à peu près comme s’ils avaient plongé dans une piscine d’acide après avoir bu de l’eau de javel pure.

Test ininterprétable, retour à la case départ.